Les représentants des 4 composantes politiques ayant pris part à la conception de la Charte de la Transition suite à leur rencontre du 18 avril 2023 avec le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré sur la situation nationale.

Burkina Faso : les partis politiques semblent avoir dilué leur café fort et whisky pour reconnaitre la lutte contre le terrorisme comme la priorité nationale

Billet

Le Président du Faso, président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a eu une rencontre  le 18 avril 2023 avec les composantes des partis politiques, parties prenantes de l’élaboration de la Charte de la Transition.

La rencontre a concerné les quatre composantes de la classe politique burkinabè ayant pris part à l’élaboration de la Charte de la Transition. Il s’agit de ;

-l’ex-Alliance des Partis politiques de la majorité,

-l’ex-Chef de file de l’opposition politique,

– l’ex-opposition non affiliée et les « autres Partis ».

Selon leur porte-parole, Eddie KOMBOIGO, la classe politique a suivi les différentes déclarations qui précisent clairement qu’aujourd’hui le pays vit actuellement une guerre, rapporte la Direction de la communication de la Présidence du Faso. « Nous sommes donc venus ce matin apporter le soutien de la classe politique, notamment les 4 composantes ayant pris part à la conception de la Charte de la Transition et encourager le Chef de l’Etat, surtout parce que nous savons que la tâche n’est pas facile », a-t-il expliqué.

Eddie KOMBOIGO a également indiqué que le souhait des partis politiques reste la récupération de l’ensemble du territoire, la réinstallation des populations dans leur localité avec le fonctionnement des services administratifs et sociaux minimum et un approvisionnement des produits de première nécessité dans « des conditions dignes ».

Le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré lors de son entretien du 18 avril 2023 avec des acteurs politiques sur la situation nationale.

« Le Chef de l’Etat nous a exposé la situation combien difficile avec de plus en plus de résultats encourageants sur le terrain, laissant espérer une fin, bientôt de cette guerre à notre profit. C’est-à-dire que nous allons vaincre le terrorisme. C’est pourquoi nous sommes venus l’encourager et le soutenir », a conclu le porte-parole des quatre composantes de la classe politique burkinabè.

Comme on peut le constater, les politiciens qui n’avaient qu’un vocabulaire électoral, ont fait silence radio cette fois ci sur cette revendication hypocrite et irréaliste dans le contexte sécuritaire national actuel. Les politiciens savent bien que si le territoire n’est pas libéré des assauts récurrents des groupes armés terroristes, personne ne pourra parcourir le territoire pour une campagne électorale et des élections. Visiblement, les politiciens ont tenté de diluer leur café noir trop fort et leur whisky dont l’addiction d’un grand nombre d’entre eux,  ne leur permettait pas d’être souvent lucides et objectifs.

Les politiciens, les partenaires techniques et financiers lunatiques qui tenteront désormais de faire abstraction de la nécessité prépondérante de débarrasser le Burkina Faso des terroristes et qui privilégieront la rhétorique nauséabonde d’élections et de retour à l’ordre constitutionnel dit normal, devront être conduits par voies terrestres sur les théâtres des opérations de combat du terrorisme. Cela leur permettra de connaitre la réalité du terrain et de fuir la politique de l’autruche comme dans une scène de débandade des terroristes quand les vaillantes forces combattantes du Burkina Faso leur infligent des défaites avec des frappes sol-air.

Jean KY

Laborpresse.net      Jeudi  20  avril  2023

 

 

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