Équipements de transformation de lait à la laiterie de Cissin à Ouagadougou. Une laiterie en difficulté selon le constat du gouvernement.

Burkina Faso : le gouvernement recherche des investisseurs privés pour la gestion de 10 stations de pèche et 2 laiteries

 Commentaire

Douze (12) entreprises étatiques éprouvent des difficultés économiques de fonctionnement. Le gouvernement appelle à la rescousse des investisseurs privés pour la reprise de ces entreprises piscicoles et laitières.

Le Conseil des ministres en sa séance du 7 février 2024, a adopté un rapport relatif à la mise en concession de stations piscicoles et de laiteries du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.
Ce rapport fait le diagnostic de la situation actuelle de dix (10) stations piscicoles et de deux (02) laiteries confrontées à des contraintes de divers ordres entravant ainsi leur fonctionnement optimal et handicapant l’accomplissement de leurs missions initiales. Il s’agit de contraintes financières, logistiques et, managériales ainsi que de difficultés liées aux ressources humaines et au statut juridique, précise le gouvernement.
La production moyenne de poissons pour chacune des stations fonctionnelles varie entre 13 et 22 tonnes par an contre une capacité moyenne de production de 26,46 tonnes par an. Cette insuffisance est liée à la dégradation de certaines infrastructures et à la faiblesse des ressources financières allouées comme fonds de roulement devant permettre d’atteindre leur capacité maximale de production.

 Laiteries à Fada N’Gourma et Ouagadougou

Concernant les 02 laiteries, la première située à Ouagadougou a été très vite confrontée à une mauvaise gestion technique et financière. Elle a fermé définitivement ses portes en 2020. Quant à la seconde laiterie à Fada N’Gourma, elle fonctionne jusqu’à nos jours sans statut juridique, affirme le gouvernement.
Le Conseil des ministres a instruit le ministère en charge du dossier, de procéder à l’affermage ou à la concession à des entités privées des dix (10) stations piscicoles et des deux (02) laiteries. L’objectif de cette opération est d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la rentabilité de ces infrastructures dans le cadre de la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique. L’adoption de ce rapport, estime l’exécutif, permettra d’assurer une exploitation viable de ces stations piscicoles et de ces laiteries par le secteur privé.

Des acteurs du privé ayant déjà fait leurs preuves dans la gestion de laiteries, produisent régulièrement du lait frais et des yaourts pour la commercialisation au Burkina Faso. L’espoir peut être permis pour la reprise des stations piscicoles et laitières en souffrance par le secteur public.

 Nina Ouédraogo

Laborpresse.net     Dimanche   11 février   2024

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