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Commentaire
Une conférence des commissaires de police du Burkina Faso se tient du 9 au 10 février 2023 à Ouagadougou.A cette occasion, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a fustigé certains dysfonctionnements sécuritaires à corriger dans l’occupation de l’espace par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) face à l’ennemi.
La conférence réunit 300 commissaires de police autour de la réflexion sur le thème : « la Police nationale à l’ère de la modernisation institutionnelle et des défis sécuritaires émergents ». L’ouverture de la conférence a été présidée par le Chef de l’Etat. Il a noté un chevauchement dans l’occupation de l’espace et fait savoir que désormais des zones de responsabilité seront mieux définies. Cela permettra une utilisation rationnelle des effectifs et des équipements. Selon le Président de la Transition, il faut changer de mode opératoire parce que la guerre que mène le Burkina Faso est « une guerre d’intelligence » et il faut s’adapter continuellement aux stratégies de l’ennemi. Le Président du Faso veut que tous les corps militaires et paramilitaires s’arment de courage et de détermination à aller au front. Car, il apparait paradoxal que des civils s’engagent dans le combat contre le terrorisme pendant que des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se mettent en marge de cette action . C’est pourquoi, il demande qu’une liste de FDS qui ne voudraient pas combattre soit dressée en vue de leur révocation.
Dans le combat contre les terroristes au Burkina Faso, l’opinion publique a souvent reproché aux gradés d’envoyer au front des jeunes non suffisamment expérimentés pendant que les supérieurs restent dans des bureaux. Le chef de l’Etat demande aux éléments en charge du commandement des FDS de donner l’exemple aux troupes en étant sur le terrain, pour des conseils et guides pratiques qui contribueront à les galvaniser. Aussi, a-t-il recommandé aux commissaires d’être des leaders et non des chefs.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Vendredi 10 Février 2023
