Commentaire
Le ministère burkinabè de l’environnement veut œuvrer avec fermeté contre l’usage des sachets plastiques non biodégradables.Le gouvernement avait pris auparavant ,il y a 2 à 5 ans,des mesures pour le rachat de ces sachets en vue leur recyclage en objets utilitaires.Mais ce projet n’était pas la panacée pour éradiquer le péril des sachets plastiques sur le territoire national.Les délais impartis pour l’entrée en vigueur de l’interdiction de ces sachets au Burkina ont été expirés en gardant le statu quo.Certaines firmes ont essayé de produire des sachets jugés biodégradables en substitution aux sachets nocifs incriminés.Cependant,des commerçants mus par leurs intérêts économiques, ont manifesté une allergie contre l’interdiction de la gamme des sachets concernés et rétorquent qu’un sachet est un sachet. Les sachets plastiques détruisent l’environnement.Ils résistent entre 100 et 400 ans avant de disparaître dans la nature . S’ils sont incinérés, ils dégagent des fumées chimiques qui provoquent cancers et maladies respiratoires. Les produits chimiques qui les composent sont également très mauvais pour les sols et pour les animaux qui peuvent les consommer.Par conséquent,le ministère de l’environnement voudrait à compter de février 2017,engager des actions de contrôles rigoureuses contre les marchands et autres utilisateurs des sachets plastiques non biodégradables prohibés.Les contrevenants se verront appliquer la loi.Un combat titanesque dont le succès sera sans doute au bout de la vulgarisation des sachets plastiques biodégradables.
Nina Ouédraogo
Laborpresse.net 31 Janvier 2017