Brève
La délinquance juvénile qui constitue de plus en plus un fléau social au Burkina, est due à des causes diverses parmi lesquelles, la consommation de stupéfiants et d’alcool frelaté. Dans l’optique de combattre cette dérive, le ministère du commerce a mené courant fin 2018, une opération de traque aux unités industrielles clandestines de fabrication de ces boissons douteuses. Ainsi, le 10 décembre 2018, la Brigade Mobile de Contrôle(BMC) a procédé à la fermeture de quatre(04) unités clandestines de fabrication d’alcool non conforme à Ouagadougou. En effet, ces unités ne disposent pas d’autorisation d’implantation en conformité avec les textes en vigueur. Selon M. Komikiyoaba NAKELSE, Directeur Général du Contrôle Economique et de la Répression des Fraudes(DGCRF), toute unité industrielle doit avoir une autorisation d’implantation conformément aux textes. Cette opération constitue de ce fait une étape importante dans la lutte contre la production et la consommation des alcools frelatés au Burkina. Elle va s’intensifier et également intégrer des réformes structurelles dans le but de stopper ce fléau qui détruit la santé de sa population et surtout celle de sa jeunesse. C’est pourquoi le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat invite les consommateurs à plus de vigilance et à dénoncer toutes pratiques illicites en matière de commerce aux numéros verts suivants : 80-00-11-84 /85 à Ouagadougou et le 80-00-11-86 à Bobo Dioulasso.
N Inès Laurencia OUEDRAOGO
Laborpresse.net 19 Janvier 2019