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Burkina Faso : contribution des entreprises publiques à 21,86% au budget de l’Etat en 2023 soit plus de 589 milliards de FCFA

Commentaire

Visiblement le Burkina Faso revient de loin ! Le contexte de la conjoncture économique difficile impacté par la crise sécuritaire liée au terrorisme, n’empêche pas l’Etat d’avoir des ressources publiques internes satisfaisantes. Le coup de bâton de la bonne gouvernance brandit par le régime de la transition, s’avère essentiellement la cause des performances économiques des sociétés d’Etat en progression.

 La tenue de la 32è session de l’Assemblée générale des sociétés d’État le 27 juin 2024 à Ouagadougou, a permis de disposer de statistiques sur la gestion de ces entreprises publiques du Burkina Faso dans un contexte époustouflant de défis sécuritaire et économique. Au regard des données, il n’est pas superfétatoire de parler d’une résilience économique.

Au total, 19 sociétés d’État ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 1910, 743 milliards de francs CFA en 2023 soit une hausse de 12,76% par rapport à l’année 2022. Ces sociétés, précise le Service d’Information du Gouvernement (SIG), ont contribué à hauteur de 589,043 milliards de francs CFA au budget de l’État ce qui représente 21,86% des recettes publiques en 2023.

Le Premier ministre qui préside l’Assemblée générale des sociétés d’Etat, dans son discours prononcé par le ministre du Développement industriel, du commerce et des petites et moyennes entreprises Serge Gnaniodem PODA, a souligné l’importance d’une gestion rigoureuse et de la transparence dans l’administration des sociétés d’État. Il les a invités à une rationalisation des charges.

Sous les régimes politiques passés, les sociétés d’Etat accusaient régulièrement pour la plupart, des déficits aux termes de leurs bilans annuels de gestion. L’une des causes fondamentales reposait non pas sur la non rentabilité de ces entreprises, mais plutôt sur la gestion opaque. Des dirigeants politiques faisaient ponctionner de fortes sommes de ces sociétés sous le prétexte de marchés publics octroyés à des clans d’amis et le gap financier restait un trou béant difficile à combler.

De nos jours, les marchés publics sont gérés selon des normes de transparence élevée et le bâton de la bonne gouvernance brandi par le pouvoir de la transition, dissuade énormément les actes de mauvaise gestion du dénier public.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net         Samedi    29 juin 2024


 

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