Commentaire
Le mardi 05 novembre 2019, une équipe du Fonds monétaire international(FMI), s’est rendue chez le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré. Il s’est agi pour cette équipe, de faire le point de la troisième revue du programme économique et financier du Burkina Faso. A sa sortie d’audience, le chef de mission, M. Calixte Ahokpossi a déclaré, que le Burkina Faso enregistre une performance satisfaisante sur ce programme.
En effet, selon M. Ahokpossi, le Burkina Faso enregistre une performance globalement satisfaisante sur ce programme triennal 2018-2020. En ce qui concerne la croissance économique, elle reste résiliente, malgré le contexte sécuritaire difficile que connait le pays. De même, le taux de croissance du pays tourne autour de 06% en 2019. Ce qui fait que l’inflation au Burkina Faso soit négative cette année. Pour ce qui est de l’exécution budgétaire au Faso, elle est aussi satisfaisante pour les experts du FMI. Pour eux, le déficit budgétaire avoisinera les 03% cette année. Ce qui correspond aux critères de convergence que se sont fixés les pays de l’UEMOA.
Comme perspective, l’on retient que la croissance va demeurer autour de 06% en 2020. Pour Calixte Ahokpossi, le gouvernement a fait beaucoup d’efforts pour renforcer les investissements et les différentes mesures envisagées, déclinées dans la loi de finances en discussion au parlement, vont soutenir l’activité économique au Burkina. L’on ne peut donc que se réjouir de cette performance satisfaisante, grâce à laquelle, les prix des produits devraient connaitre une certaine baisse et chacun pourra s’en procurer au moment opportun. Cependant, comme il est de coutume de dire, la croissance économique n’est perceptible, que lorsqu’elle atteint 2 chiffres. Pour le commun des Burkinabè, la fameuse croissance économique se constate difficilement au fond du panier de la ménagère. Les efforts restent donc à renforcer.
N Inès Laurencia OUEDRAOGO
Laborpresse.net 25 novembre 2019
Le chef de mission du FMI, M. Calixte Ahokpossi lors de l’audience que le premier ministre burkinabè Christophe Dabiré (à droite) a accordée à sa délégation le 5 novembre 2019 à Ouagadougou.