Commentaire
Le Conseil des ministres du 4 septembre 2024 a adopté un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 30 juin. Il en ressort un taux de régression de 1,35%.
Au 30 juin, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 1 398,64 milliards F CFA en recettes et de 1 731,00 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 144,12 milliards F CFA et de 3 694,59 milliards F CFA.
Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution globaux respectifs de 44,48% et 46,85% contre 51,26% et 57,05% à la même période en 2023.
Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2024, au total 1 831,58milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor contre 1 856,61 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit une baisse de 25,03 milliards F CFA correspondant à un taux de régression de 1,35%.
Au regard de la situation d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024, le Conseil recommande la poursuite des actions visant d’une part, l’amélioration des recettes, et d’autre part l’efficacité de la dépense budgétaire axée sur le financement des priorités du Gouvernement.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition(ALT).
Il n’est pas superfétatoire de signaler que la crise sécuritaire liée au terrorisme a beaucoup impacté la vie économique nationale. Cependant, l’espoir reste permis avec la restructuration des fondamentaux de l’économie notamment l’implication de l’Etat dans une meilleure gestion des ressources minières qui étaient auparavant accaparées par des firmes étrangères. La relance de la production agricole en vue de l’autosuffisance alimentaire. Autant des motifs d’espoir pour l’amélioration de la situation économique du Burkina Faso.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Samedi 7 septembre 2024