54 journalistes sont encore, aujourd’hui, otages dans le monde, contre 40 l’an dernier à la même période, soit une hausse de 35 % en un an.
Les journalistes représentent des cibles faciles pour des groupes radicaux tels que Daesh ou le Front Al-Nosra, qui obtiennent non seulement rançons et leviers de pression, mais font surtout régner la terreur en réduisant au silence toute critique. Sans surprise, la Syrie arrive en tête des pays les plus dangereux. Des régions entières du pays sont désormais devenues des « trous noirs de l’information ».
Le travail de RSF est essentiel pour faire bouger les lignes : RSF est là pour que ces journalistes ne soient pas oubliés, pour que la mobilisation se poursuive jusqu’à leur libération, pour que le cadre légal évolue, comme cela a été le cas cette année avec le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2222 sur la protection des journalistes lors des conflits armés, inspirée par RSF.
Christophe Deloire
Secrétaire générale
Reporters sans frontières