Commentaire
Dans un contexte sécuritaire préoccupant avec des défis humanitaires au Burkina Faso , la Banque mondiale consent à accorder un prêt au gouvernement de transition pour la prise en charge de certains services de base.
Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO, et la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow FAM, ont procédé, le lundi 29 mai 2023, à Ouagadougou, à la signature de trois(03) accords de prêts d’une enveloppe globale de 276 milliards de F CFA destinés au financement de 2 projets et d’un programme.
Le premier accord d’un montant de 90 milliards de F CFA est relatif au financement du Programme pour la résilience, la gouvernance locale et les services de base (PREGOLS).
Le PREGOLS vise l’amélioration de la fourniture de services de base sélectionnés et la performance institutionnelle des entités publiques locales ciblées. Il ambitionne de bénéficier à près de 3 960 000 personnes y compris les déplacés internes, dans plus de 30 communes ciblées dans 9 régions..
Le second accord est un financement de 96 milliards de F CFA destinés au Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique(PAEDCAT). D’une durée de 6 ans, le PAEDCAT a pour objectifs, entre autres, d’appuyer le gouvernement dans ses efforts d’assainissement de l’environnement des affaires afin de rendre le pays plus attractif aux investisseurs locaux et étrangers ; d’accroître l’accès au financement des Petites et Moyennes entreprises par la mise d’un fonds de garantie géré en partenariat avec la Société financière de garantie interbancaire du Burkina (SOFIGIB) et de promouvoir l’employabilité et l’auto-entreprenariat pour les jeunes par la réhabilitation, l’équipement des centres de formation technique et professionnelle ainsi que la promotion d’une synergie d’action entre le secteur privé et lesdits centres. A termes, 1 500 entreprises seront impactées et 18 000 jeunes formés, précise la Direction de la communication du ministère des Finances.
Le troisième accord d’un montant de 90 milliards de F CFA concerne la mise en œuvre du Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage au Burkina Faso (PRECEL). D’une durée de 6 ans, le PRECEL vise l’amélioration de la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production de bétail sédentaire pour les bénéficiaires ciblés dans les zones d’intervention du projet. Il ambitionne d’impacter 1 500 000 bénéficiaires participant aux filières animales. Ce projet vient en complément du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS).
Se démarquer des politiciens démoniaques
Le défi sécuritaire auquel le Burkina Faso fait face est d’une réalité incontestable. Le régime de transition, l’armée et le peuple burkinabè ont décidé de mener effacement le combat contre le terrorisme et ses alliés impérialistes obscurs. Les institutions financières doivent se démarquer des réseaux nébuleux politiques internationaux, qui tentent de les utiliser pour satisfaire leurs règlements de comptes contre certains pays. Les politiciens gaulois et autres passent ,les pays et les institutions demeurent. L’ONU, la CEDEAO, la Banque mondiale, le FMI doivent se consacrer à leurs missions de développement sans se laisser influencer par certaines nations occidentales qui veulent jouer aux gendarmes du monde en faisant des obstructions au financements internationaux contre des pays qui refusent leurs dictats impérialistes et néo-colonisateurs.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Lundi 05 Juin 2023