Commentaire
Le Service de Recherche de la Police Judiciaire (SRPJ) du centre à Ouagadougou, a mené des investigations minutieuses, qui ont permis le démantèlement d’un grand réseau de bandits, qui perpétraient des attaques à mains armées, sur l’ensemble du territoire burkinabè. C’est le 28 mars 2019, que la police a présenté ces malfrats à la presse à Ouagadougou.
Suite au braquage d’une boutique de transfert électronique d’argent (Orange money) à Kamboinsin, une banlieue de Ouagadougou ,le 22 janvier 2019, la brigade de recherches et d’investigations criminelles du SRPJ ,a mis en branle un mécanisme de traque de ces bandits de grands chemins.Leurs modes opératoires consistaient à des attaques à mains armées dans des domiciles, des stations d’essence,des sites d’or,des boutiques etc…Ils tenaient en respect les clients qu’ils dévalisaient et ouvraient le feu sur eux ,s’ils tentaient de résister.Ils intervenaient sur des motos,des véhicules,munis d’armes de guerre(kalachnikovs,pistolets automatiques ).Ils ont extorqué 45 millions de FCFA à un commerçant en octobre 2017 à Ouagadougou.
En juillet 2018, ils ont retiré 20 millions de FCFA à une dame.Dans la ville de Diébougou, ils en emporté 4 millions et environ 5 millions à Pouytenga.Ces sinistres individus, ont visité le domicile d’un orpailleur dans la ville de Gaoua ainsi qu’une station d’essence à Ouagadougou à la recherche du gain facile.
Finalement, la police a pu interpeller 6 personnes présumées coupables ou complices de ces hold-up. Curieusement ,parmi celles-ci, figurait un certain Ilboudo Idrissa ,alias commandant djin-djin, qui serait un ex combattant de la rébellion ivoirienne de 2002.Une partie des délinquants aurait réussi à prendre la poudre d’escampette pour la Côte d’Ivoire ,où ils continuent leurs salles besognes.Les malfrats en question ,menaient une vie bourgeoise ,se faisant passer pour des commerçants ou miniers ,pour tromper la vigilance des populations des localités où ils élisaient domiciles.
C’est le lieu encore, d’exhorter les honnêtes citoyens, à signaler aux forces de sécurité, tout individu au comportement suspect, pour des enquêtes qui permettent de détecter et d’appréhender des bandits qui nuisent à la sécurité publique.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 1er Avril 2019