Reportage
L’Association Coiffure et Santé du Burkina Faso(A.C.S/BF) a organisé le 28 janvier 2018 une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an.Ran-Hôtel Somkéta de Ouagadougou, a servi de cadre pour ces vœux 2018 de l’association à ses membres et sympathisants.
Le président de l’association,monsieur Koudougou Kabré a rapellé l’historique de la création de l’ACS/BF avec l’obtention de son récepissé en novembre 2017.Il a fait savoir que si depuis longtemps, près de 80% des acteurs de la coiffure ont acquis les connaissances du métier sur le tas,de nos jours,il urge de développer des formations professionnelles sur les risques sanitaires liés à l’activité.Les hépatites,le tétanos,la teigne constituent entre autres ,des maladies dont les risques de contagion sont réels dans la coiffure,précise le président de l’association.L’ACS/BF qui compte pour ses débuts 93 membres,dispose de personnes ressources comme des agents de santé,d’étudiants en médecine,d’esthéticiens et esthéticiennes,de juristes pour lui permetttre d’atteindre ses objectifs.Monsieur Kabré voudrait que l’association puisse parvenir à une large sensibilisation des citoyens de Ouagadougou et du Burkina tout entier ,sur les mesures d’hygiène et de santé qui doivent guider les coiffeurs et coiffeuses du pays ,dans l’intérêt de tous.Il insiste sur le fait que le domaine de la coiffure ne doit plus être perçu comme l’activité de personnes ayant échoué à l’école car,la coiffure moderne exige de l’intélligence,un savoir faire et être pour des prestations de qualité.La coiffure ,dit il,nourrit son homme et c’est une mine d’or qu’il faudra savoir exploiter. L’association envisage un plaidoyer auprès de bonnes volontés ,pour l’acquisition d’équipements adéquats de coiffure,de matériels sanitaires comme des appareils de stérilisation des outils de coiffure etc…
Laborpresse.net 29 janvier 2018