Billet
L’adage selon lequel tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute se justifie pleinement. L’on se demande si certains citoyens manquent de bon sens pour se laisser tromper par certaines offres des cybercriminels sur les réseaux sociaux. Comment dans un contexte national au Burkina Faso où la priorité est accordée à une gestion rationnelle du dénier public et au financement de la lutte contre le terrorisme, le Président du Faso peut se permettre d’accorder des subventions festives de 85.000 FCFA à des citoyens pour Noël 2024 et les festivités de Noël. Il s’agit d’un piège tellement stupide et inimaginable pour lequel aucune personne de bon sens ne devrait se laisser être victime. Plusieurs personnalités et institutions financières du Burkina Faso sont souvent victimes de l’usurpation de leurs identités dans ces actes d’arnaque sur internet. La Direction de la communication de la Présidence du Faso apporte un démenti à cette rumeur d’une prétendue subvention. Les auteurs sont passibles de poursuites judiciaires.
Un message largement partagé sur les réseaux sociaux informe que le Président du Faso octroie une subvention de 85 000 F CFA pour les festivités de Noël.
Intitulée : « LE PRÉSIDENT IBRAHIM TRAORÉ SUBVENTION DE NOËL DE 85 000 CFA POUR LES CITOYENS », l’information donne un lien hypertexte par lequel, un questionnaire devrait être renseigné en vue de recevoir la supposée subvention.
La Direction de la Communication et des Relations Presse (DCRP) de la Présidence du Faso informe les Burkinabè et l’opinion que cette information est fausse et malveillante. Elle émane de personnes animées d’intentions manifestes de tromper l’opinion et d’arnaquer les internautes, précise-t-elle.
Pour ce faire, la DCRP invite les citoyens à se départir de telles informations sans fondement, dénuées de sens et rappelle que seuls les canaux officiels de communication de la Présidence du Faso diffusent des informations sur les initiatives et les activités du Chef de l’Etat et de l’Institution.
La Présidence du Faso se réserve le droit de saisir les structures compétentes en vue d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et les commanditaires de ces informations erronées.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Mardi 10 décembre 2024