En Arabie saoudite, c’est une nouvelle purge anti-corruption. Plusieurs responsables ont été limogés, en lien avec de gros projets de développements touristiques, dont celui de Al-Ula, un site historique ouvert exceptionnellement aux étrangers.
Al-Ula est un site archéologique exceptionnel en plein désert que l’Arabie saoudite a souhaité mettre en valeur et ouvrir aux touristes étrangers. Idem pour le projet mer Rouge, une cinquantaine de petites îles sur la côte nord-ouest du pays, destinées à accueillir une station balnéaire de luxe.
Ces projets pharaoniques, lancés il y a quelques années pour diversifier l’économie saoudienne trop dépendante du pétrole, ont brassé des milliards de dollars et ils ont, semble-t-il, attiré les convoitises.
Selon l’agence de presse officielle saoudienne, plusieurs responsables locaux, mais aussi des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, sont soupçonnés de corruption. Ils ont été limogés.
Le royaume n’en n’est pas à sa première purge anti-corruption. En mars dernier, des centaines d’employés gouvernementaux avaient été arrêtés.
On se souvient également de la détention spectaculaire en 2017 de dizaines de politiques, hommes d’affaires et princes, retenus durant des semaines dans un hôtel de luxe à Riyad et obligés de payer de grosses sommes d’argent pour être libérés. Une opération dénoncée à l’époque comme un abus de pouvoir de la part du prince héritier Mohammed ben Salman.
Source: rfi.fr
27 Août 2020