Dans certains cas, la crise cardiaque peut réduire la capacité du cœur à pomper le sang, et ainsi conduire à un arrêt cardiaque.

Aliments ultra-transformés (céréales, yaourt aux fruits, légumes préparés…) : risques élevés  de crises cardiaques

Confidentiel

Décidément, il s’avère difficile d’avoir la certitude de consommer des aliments sans s’exposer à des risques possibles d’une maladie.

Les personnes qui consomment régulièrement des aliments riches en additifs,  sont plus à risque de faire une crise cardiaque, révèle une étude. Cette affection aussi appelée infarctus du myocarde, se produit lorsque le muscle du cœur n’est plus irrigué par le sang. Il fait suite à l’obstruction d’une artère coronaire, favorisée par une mauvaise alimentation. Une étude menée par des chercheurs italiens vient confirmer ce risque.

La recherche publiée dans l’European Heart Journal, a suivi pendant plus de 10 ans 1 171 personnes qui souffraient d’une maladie cardiovasculaire. Les scientifiques ont notamment passé au crible la consommation d’aliments ultra-transformés des participants, c’est-à-dire de la nourriture qui contient divers additifs, tels que des colorants, des conservateurs, des antioxydants, des agents antiagglomérants, des rehausseurs de goût et des édulcorants. Les sodas et les plats préparés, font partie de cette catégorie d’aliments, tout comme les pâtes à tartiner, les céréales et les yaourts aux fruits. Les chercheurs ont utilisé le système NOVA, un système qui classe les aliments en fonction de leur degré de transformation et non de leur valeur nutritionnelle. « Ainsi, même si un aliment est équilibré sur le plan nutritionnel, il peut être considéré comme ultra-transformé », note Santelog.

Les résultats montrent que les personnes qui ont une consommation plus élevée d’aliments ultra-transformés, ont un risque accru de près de 70 % d’une deuxième crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral « fatal ». Également, le risque de décès est accru de 40 % comparé à ceux qui consomment des aliments frais.

« Il est temps de ne plus faire la distinction entre aliments sains et malsains uniquement sur la base de la valeur nutritive, estiment les chercheurs. Les légumes frais ne sont pas les mêmes que les légumes précuits et assaisonnés, et il en va de même pour de nombreux autres aliments. ».

Finalement, on est tenté de dire que les vérités scientifiques sont relatives , car elles comportent à la fois des éléments contraires.Même les fameux antioxydants, conseillés pour booster l’organisme présentent des risques cardiaques.On ne sait plus à quel chef cuisinier se confier.Bref, ici au Burkina Faso, on peut continuer à faire confiance à nos mets locaux bio,à notre to et ses sauces de kapok,de feuilles de baobab fraiches ou sèches,nos potasses et soumbalas pour des assaisonnements peu toxiques.

Laborpresse.net         17 Février 2022

Share This:

Check Also

Dette intérieure du Burkina Faso : le gouvernement recherche des financements en vue de l’apurement

 Confidentiel La 21è Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) tenue du 22 au 23 novembre 2024 …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Image CAPTCHA

*

× Comment puis-je vous aider ?