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Commentaire
La République populaire de Chine entreprend des initiatives pour diversifier la production agricole au Burkina Faso.
Des acteurs agricoles burkinabè bénéficient d’une formation théorique et pratique sur la technologie Juncao du 22 octobre au 11 novembre 2024. L’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, S.E.M. LU Shan, a participé le 22 octobre à la cérémonie d’ouverture de la formation sur la Technologie du Juncao. Etaient également présents, Dr Amadou Dicko, Ministre délégué chargé des Ressources Animales et le Directeur général de l’Ecole Nationale de l’Elevage et de la Santé Animale (ENESA). Initiée par le Ministère chinois du Commerce et mise en œuvre par l’Université de l’Agriculture et de la Sylviculture de Fujian, cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat sino-burkinabè et vise à accroitre les capacités des acteurs du secteur agricole burkinabè.
Lors de son allocution, le diplomate chinois a affirmé que depuis la reprise des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso, la Chine continue à fournir une formation technique dans le domaine de l’agriculture et à promouvoir l’introduction de variétés de riz hybrides chinoises, ce qui a donné de bons résultats selon les précisions de l’Ambassade. Selon la représentation diplomatique chinoise, l’introduction de Juncao, une « plante heureuse » aux yeux des amis africains, apportera une nouvelle contribution positive à l’amélioration de la production et du niveau de vie des agriculteurs burkinabè et au renforcement de la sécurité alimentaire.
Selon le Ministre délégué chargé des Ressources Animales, cette formation est une opportunité unique de moderniser l’agriculture burkinabè en alliant tradition et innovation. La culture de Juncao, en produisant du fourrage de qualité et des champignons comestibles, contribue à améliorer la résilience des exploitations agricoles et à valoriser les ressources locales.
La technologie Juncao, permet de cultiver des champignons comestibles sur des herbes, offrant ainsi une source de revenus supplémentaire et durable pour les agriculteurs. Cette technique, à faible coût et à fort rendement, s’avère particulièrement adaptée aux défis auxquels fait face le Burkina Faso, notamment en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté.
C’est au regard sans doute des multiples bienfaits de cette culture, que le qualificatif de plante heureuse est donné.
Cette formation de 21 jours porte sur la culture et la gestion, la production du fourrage, la gestion écologique et le mécanisme de réduction de la pauvreté de l’industrie de Juncao
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Mardi 05 novembre 2024
