Confidentiel
La certification relève d’une exigence de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Aussi, l’aéroport international de la ville de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, se soumet à cette exigence.
Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo Dioulasso ont débuté le lundi 22 avril 2024. Prévue pour une durée de deux semaines, cette phase décisive est conduite par l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) avec l’accompagnement de l’Unité régionale de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’aviation civile (URSAC) de l’UEMOA.
La Délégation aux Activités Aéronautiques Nationales (DAAN), gestionnaire des aéroports du Burkina Faso, rapporte la Direction de la communication du ministère des transports, a enclenché le processus, en formulant une demande pour la certification de l’aéroport de Bobo Dioulasso en octobre 2023.
La certification intervient après plusieurs évaluations entre autres, sur la compétence et l’expérience du personnel, la conformité des installations, des services et des équipements avec les normes internationales, l’efficacité des procédures opérationnelles en matière de sécurité, la mise en place de systèmes de gestion de la sécurité robustes et efficaces.
Il sied de rappeler que le régime de la transition sous la conduite du chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré, s’est résolument engagé à renforcer la viabilité des aéroports de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso que les pouvoirs politiques antérieurs avaient bradé à des investisseurs occidentaux au mépris d’une gestion rationnelle et profitable au peuple burkinabè. Après avoir dénoncé ces conventions fantômes, le pouvoir de la transition s’attèle à la relance efficience de ces aéroports.
Laborpresse.net Jeudi 25 avril 2024