Confidentiel
Une légère baisse du taux de fécondité chez les femmes s’observe progressivement au Burkina Faso. Les statistiques de 2010 à 2021 l’attestent.
La Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a tenu, le jeudi 05 décembre 2024, à Ouagadougou, un atelier au cours duquel elle a présenté la situation de la fécondité chez les adolescentes et jeunes (15-24 ans) au Burkina Faso, en lien avec la capture du dividende démographique.
Les résultats de l’étude sur la situation de la fécondité chez les adolescentes et jeunes couvrant la période 2010-2021 indiquent une diminution significative de la fécondité, passant de 6,0 enfants par femme en 2010 à 4,4 en 2021. Cette tendance à la baisse est également constatée chez les adolescentes et jeunes qui ont contribué à plus de 21% à cette baisse globale de la fécondité. Malgré les progrès réalisés, rapporte la Direction de la communication du ministère de l’économie et des finances, certaines régions, notamment le Sahel, l’Est et le Sud-Ouest, affichent encore des taux de fécondité élevés.
Il ressort, que ces disparités sont souvent liées à des facteurs socioculturels, aux conditions de vie et à l’accès limité à l’information sur la contraception. Pour réduire cette fécondité, il est préconisé de promouvoir davantage l’éducation des filles et de travailler à réduire les mariages précoces.
Laborpresse.net Vendredi 06 Décembre 2024