Billet
L’attaque terroriste meurtrière de masse perpétrée dans la commune de Barsalogho le 24 août 2024,rappelle la nécessité de maintenir la prudence et la sécurisation dans les localités reconquises par l’armée et qui étaient auparavant sous emprise terroriste.
La localité de la commune de Barsalogho dans la province du Sanmatenga dont le chef -lieu de région du Centre-nord est la ville de Kaya, a longtemps constitué l’un des fiefs des terroristes. Cette zone a vecu de façons répétitives des attaques terroristes meurtrières de 2018 à 2021 avec des modes opératoires d’engins explosifs improvisés , des attaques de convois de ravitaillements en vivres etc…L’armée est parvenue progressivement à neutraliser beaucoup de groupes armés terroristes dans la localité et il s’en est suivi un retour des populations autochtones qui avaient fui .
La réouverture des écoles fermées , le retour des Personnes Déplacées Internes (PDI) ,bien que constituant des motifs d’encouragement dans la reconquête du territoire, ne doivent pas être synomymes de la fin du terrorisme et de baisse de vigilance.
Les autorités devraient suspendre les rassemblements festifs qui mobilisent une centaine ou des milliers de personnes dans les régions qui ont été fortement impactées par le terrorisme.
Un combat de longue haleine
Les actions patriotiques de développement endogène mises en branle par le pouvoir du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ne plaisent pas aux impérialistes chassés de l’exploitation de pillage des ressources naturelles du Burkina Faso. Dans leurs rèves criminels d’un chimérique retour aux affaires dans le pays via leurs valets locaux apatrides, ils pensent qu’en amplifiant les attaques terroristes, ils viendraient à bout du pouvoir par leur souhait d’une démoralisation des populations civiles et militaires. Ce scénario est utopique car la révolte des populations contre les impérialistes criminels et leurs alliés a atteint un point de non retour.
Le combat doit s’intensifier et la vigilance redoublée, car les terroristes vivent en étant déguisés au sein des populations qui doivent les démasquer et les signaler aux forces de sécurité.
Plus que jamais, ce passage de l’Hymne national est d’actualité:
« Contre la cynique malice métamorphosée en néocolonialisme et ses petits servants locaux. Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent. Mais les échecs, l’insuccès, la sueur, le sang, ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque. »
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Mardi 27 août 2024