Burkina Faso : pour refus d’obtempérer, le président du Faso capitaine Ibrahim Traoré, contourne les banques privées pour le financement des jeunes par la banque du Trésor

 Billet

Vivre déjà est un risque permanent de contrariété par des difficultés de tous ordres. Les institutions bancaires ont la phobie du risque malgré les garanties et assurances censées pallier les difficultés de remboursement des prêts qu’ils accordent à leurs clients. Le financement des projets des jeunes constitue un véritable-casse-tête chinois-moaga au Burkina Faso auquel le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré voudrait trouver une solution durable.

En 2023, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, lors de ses échanges avec le monde des affaires et institutions bancaires, avait préconisé que les institutions financières mettent en place des mécanismes de financement des projets économiques des jeunes dans l’optique de booster l’entreprenariat dans le pays. Le Chef de l’Etat semble avoir prêché dans le désert. Lors de sa rencontre le 9 août 2024 à Ouagadougou avec des jeunes du Burkina Faso et de plusieurs autres pays du continent à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse, le capitaine mécontent de ce que l’on pourrait qualifier exagérément d’un « refus d’obtempérer », des institutions bancaires, a trouvé une alternative que d’aucuns pourraient qualifier d’alternative-sanction. Le président a fait savoir, que des opérateurs économiques brassent des milliards et ne sont pas disposés à financer des projets d’activités des jeunes en quête d’emplois. Face au silence -radio des institutions bancaires pour la recommandation présidentielle de financement des jeunes, le capitaine Ibrahim Traoré annonce une alternative avec la Banque de Dépôts du Trésor (BDT) qui mettra en place un mécanisme de financement des projets générateurs de revenus pour jeunes par la BDT.

Les banques en voie de mise sous perfusion !

L’inauguration le 1^er août 2024 de la BDT avec une obligation pour tous les services étatiques de domicilier leurs comptes bancaires à la BDT, privera plusieurs banques de ressources financières stables. Car les comptes substantiels des sociétés d’Etat qui étaient dans les banques privées leur servaient indirectement de fonds de roulement et de dépôt durable. Par conséquent, le risque est grand d’assister à de grandes difficultés de trésorerie pour certaines des banques concernées. Si des mécanismes non discriminatoires sont mis en place à la BDT pour des prêts à des taux bas, des échéances plus longues sans abus dans les conditions des crédits (garanties minimale et maximale nécessaires), ce sera la ruée des citoyens pour l’ouverture de comptes au trésor pour des financements adaptés.

Privilégier un développement économique stable et concurrentiel

Il ne faut pas perdre de vue la réalité économique du Burkina Faso où la majeure partie de l’économie gravite autour des fonds publics (marchés publics des ministères et institutions étatiques…). Il serait judicieux de limiter les comptes des sociétés d’Etat à 1 seul dans une institution bancaire privée au choix. Le constat avait déjà été fait qu’il existait trop de comptes des services publics dans des banques privées. Ils devront centraliser tous les autres comptes  au trésor et garder un seul dans une institution financière privée.

La lenteur administrative étatique légendaire qui demeure une tare indélébile, handicape le paiement des prestataires de l’Etat avec célérité surtout quand il s’agit de la voie du virement trésor. Un compte public dans une banque privée peut servir à des paiements rapides et urgents.

Au regard de tous ces faits et réalités, il sied que la concurrence bancaire ne soit pas tuée par l’Etat, qui risque de développer plus tard ses réflexes claniques et affairistes pour prendre en otage la BDT et devenir pire que les banques privées. C’est le sort qui a été malheureusement réservé à des fonds publics de financement (FASI, FAPE, FAARF…) que le gouvernement actuel a dissout au profit du Fonds Kuna wili qui,  jusqu’à preuve du contraire, n’offre rien de différent dans le mécanisme de financement actuel.

L’engagement du président Traoré pour le bien-être des populations du Burkina Faso ne souffre d’aucune contestation pour les personnes de probité intellectuelle. Les usines de transformation économique qu’il contribue à mettre en place, vont accroitre l’économie nationale dans les années à venir au profit de tous. Malheureusement, beaucoup de citoyens dans l’administration publique ne sont pas déterminés à mettre scrupuleusement en œuvre les bonnes visions et décisions du président et du gouvernement.

L’Etat, devra rester dans son rôle régalien de management du développement économique de façon holistique sans léser ou asphyxier un pôle économique au profit d’un autre. Il sied que l’Etat continue d’encadrer et d’assister les banques privées qui contribuent également aux recettes budgétaires par les impôts et taxes.

Le processus de privatisation est intervenu comme une solution à une étatisation outrancière et contre-productive des unités économiques. Mais dans la pratique, on s’est rendu à l’évidence que certaines privatisations se sont révélées pires et l’on en revient à des nationalisations et étatisations. Il faut avancer prudemment en privilégiant la concurrence qui produit une saine émulation et crée des performances. Le véritablement développement économique d’un Etat, se fait en tandem entre l’Etat et le privé.

Bérenger Traoré

Laborpresse.net           Lundi    12   août   2024

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Livret en vente sur les listes des 45 provinces , 13 régions ,différents régimes politiques du Burkina Faso

ANNONCE

De nombreux citoyens burkinabè ne connaissent pas avec exactitude, les noms des 45 provinces du Burkina Faso, la liste des 13 régions avec les provinces rattachées. Quant à l’Hymne national, une grande partie des textes est méconnue du grand public. Les habitants de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, éprouvent des difficultés à se retrouver dans les nouveaux découpages 2009, des secteurs et quartiers de ces villes. Le livret sur les listes des provinces et régions du Burkina Faso, constitue un répertoire d’informations sur tous ces points. Il en est de même pour les différents régimes et républiques du pays de la 1^re à la 4è république. Ce livret est utile pour élèves, étudiants, acteurs politiques et de la société civile, institutions nationales et internationales.

   Le livret est disponible au prix de 2.500 FCFA dans les points de vente suivants à Ouagadougou :

-TOTAL Zone du Bois

–TOTAL MUSEE( boulevard circulaire Dassasgho)

–TOTAL Pont Kadiogo(Gounghin)

-TOTAL Gounghin

TOTAL Circulaire (vers échangeur Ouaga 2000)

TOTAL Indépendance (Rond-point des Nations Unies)

–Alimentation Watinoma (Pissy)

–Alimentation la Surface (Zogona)

-Alimentation MOUBARAK (Zogona)

–PETROFA Tanghin (près ULB)

–Station Gold Oil (cité Azimmo Ouaga 2000)

–Alimentation SONACOF Dassasgho

–Alimentation EZAMA(Paul VI,Tampouy))

Sommaire du Livret

.Liste des 45 provinces du Burkina Faso 

.Liste des 13 régions du Burkina Faso

.Répartition des 12 nouveaux arrondissements de la commune de Ouagadougou avec les quartiers rattachés  

.Pyramide des âges        

.Répartition des 07 nouveaux arrondissements de la commune de Bobo-Dioulasso avec les quartiers rattachés  

.Texte entier de l’Hymne national du Burkina Faso 

.Les 4 républiques et différents régimes du Burkina Faso

.Dates d’indépendance des pays de la C.E.D.E.A.O

–Pays limitrophes du Burkina Faso.

-Synthèse sur les dates des 2 guerres mondiales(1ere et 2è)

N.B: pour les personnes  hors de Ouagadougou qui voudraient acheter le livret ,cela est possible. Elles peuvent payer par transfert d’argent MOOV MONEY et ORANGE MONEY .Communiquez les adresses et contacts de l’acheteur pour expédition du livret. Merci à ceux qui ont déjà acheté le livret par vente en ligne et qui ont exprimé leur satisfaction à la réception du livret par une compagnie de transport.

Contact  tél(+226) 70 24 22 61 (MOOV MONEY )  / 74 27 38 02(Orange Money)