Des femmes déplacées de leurs localités d'origine pour cause de terrorisme cultivent un champ collectif dans la région des Hauts -Bassins au Burkina Faso.

Zone de Bobo-Dioulasso:un champ de la paix exploité par des personnes déplacées internes et des populations locales

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Une alternative idoine a été trouvée pour éviter la mendicité de rue des personnes déplacées internes (PDI) pour cause de terrorisme dans la région des Hauts-Bassins (chef-lieu Bobo-Dioulasso). Il s’agit d’un. champ collectif dénommé champ de la paix.

Des familles hôtes au nombre de 50 ont convenu de conjuguer leurs efforts pour trouver des activités génératrices de revenus pour les Personnes Déplacées Internes qu’elles accueillent. L’école nationale d’agronomie de Matourkou a mis à la disposition de ces femmes, deux sites de 5 hectares chacun pour leurs travaux agricoles. Le nombre des exploitantes est passé de 100 en 2022 à 210 en 2023. On y dénombre 30 hommes et 160 PDI. Les cultures vivrières et de rente qu’elles mènent portent sur le maïs, le sorgho, l’arachide. le haricot, le niebé, les poids de terre. Le ministère de la Solidarité nationale a apporté un appui à ces femmes par des semences, des engrais et vivres.
Une responsable des femmes et une coordonnatrice assurent l’organisation pratique des travaux agricoles.

Grâce à l’assistance de leurs familles d’accueil, les femmes sinistrées du terrorisme ont pu mener des travaux champêtres pour subvenir à leurs besoins et éviter la mendicité.
Cette initiative salutaire pour l’autonomisation des PDI, mérite d’être vulgarisée dans d’autres régions du Burkina Faso. Les femmes du champ de la paix souhaitent bénéficier de forages, d’équipements agricoles adéquats et de formations dans d’autres domaines d’activités

Oscar Félix Diakite
Laborpresse. net    Dimanche 1er Octobre 2023

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