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Confidentiel
Le constat est fait au Burkina Faso, que plus de la moitié des lampadaires solaires implantés dans des centres urbains des régions du Centre (chef-lieu Ouagadougou) et du Centre-Est (chef-lieu Tenkodogo) sont défectueux. Des mesures palliatives sont envisagées.
Un atelier de validation du guide de déploiement, d’exploitation et d’entretien des lampadaires solaires au Burkina Faso a été organisé le 14 avril 2023 à Ouagadougou. Le Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a bénéficié de l’appui financier de la commission de l’UEMOA pour élaborer ce guide . L’étude, a été pilotée par la Direction générale de la transition énergétique(DGTE) .L’élaboration de ce document s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités de pérennisation des lampadaires solaires installés dans les régions du Centre et du Centre-Est par le Programme régional de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (PRODERE) mis en œuvre entre 2013 et 2016. Selon les précisions de la Direction de la communication du ministère de l’énergie, les études ont révélé que 75% des lampadaires solaires installés en 2016 sont défectueux . La DGTE entend donc vulgariser le document auprès des collectivités territoriales et d’autres structures intéressées. Elle compte aussi former des acteurs sur l’utilisation de ce guide d’exploitation et d’entretien des lampadaires solaires au Burkina Faso.
Le gouvernement devrait aller plus loin en investiguant sur la qualité des lampadaires que livrent des fournisseurs.Il sied de s’abstenir de commander des lampadaires de qualité douteuse, de type pacotille mercantile pour des intérêts commerciaux de fournisseurs peu soucieux des normes de qualité. Au-delà de la nécessité du savoir-faire dans l’entretien, il faut s’assurer de la qualité effective des produits.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net Vendredi 21 avril 2023
