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Commentaire
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu à Bobo-Dioulasso ,capitale économique du Burkina Faso , le 3 janvier 2023.
Cette première visite officielle du chef de l’Etat à Bobo-Dioulasso depuis son accession au pouvoir le 30 septembre 2022, avait des objectifs précis. Il s’agissait de présenter aux populations de Bobo-Dioulasso et de la région des Hauts -Bassins, la situation sécuritaire du pays. Ensuite ,communiquer sa vision, recueillir leurs préoccupations et les inviter à l’union sacrée dans la dynamique de la reconquête du territoire national ainsi que la relance de l’économie nationale.
Face aux forces vives de la région des Hauts-Bassins, le Président de la Transition a dépeint l’état de la situation et rassuré qu’une réorganisation des Forces de défense et de sécurité est en cours pour permettre un meilleur maillage du territoire et une conduite optimale des opérations de sécurisation , de protection des populations et de leurs biens. Des efforts sont consentis dans le sens de mieux équiper l’ensemble des forces combattantes, a indiqué le Capitaine Ibrahim TRAORÉ dont les propos sont cités par la direction de la communication de la Présidence du Faso.
Le Chef de l’Etat a aussi évoqué la situation économique de la région des Hauts-Bassins qui a besoin d’être dynamisée. Sur ce volet, après une description sommaire de la situation économique de la ville de Bobo-Dioulasso qui ne reflète pas son nom de capitale économique, le Président TRAORÉ a rassuré que des actions seront engagées pour donner à la ville de Sya la place qu’elle mérite, notamment sur le plan économique. Pour relever ce défi, il a invité les opérateurs économiques de la région à créer plus d’activités économiques. Il a souligné que l’État jouera pleinement sa partition pour que les objectifs de développement soient atteints. La réhabilitation de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso s’inscrira dans le cadre de la relance économique de la région.
Parler d’une réhabilitation de l’aéroport de Bobo-Dioulasso suppose probablement une remise en cause du plan diabolique de la privatisation de l’ aéroport de Ouagadougou avec un repreneur français qui visait la suppression des autres aéroports du pays. Les syndicats des transports ont sans cesse dénoncer ce bradage du patrimoine aéroportuaire par les régimes des présidents Compaoré et Kaboré. Il convient que le pouvoir de la transition puisse trouver un mécanisme de meilleure gestion des aéroports par une ouverture du capital à des privés nationaux et des nationalités étrangères sans accepter un accaparement par un groupe français impérialiste et esclavagiste .Il faut éviter le sort piteux du chemin de fer bradé au groupe français Bolloré .
Bérenger Traoré
Laborpresse.net Samedi 07 Janvier 2023
