Ils sont dix à avoir été mis en examen en France le week-end du 16 au 17 janvier 2021, suspectés d’avoir participé à un gigantesque trafic d’armes, parmi lesquelles des armes de guerre revendues pour la plupart sur le marché noir. Les enquêteurs cherchent désormais à identifier le type de méfaits pour lesquels elles auraient pu être utilisées.
C’est une saisie record: plusieurs tonnes d’armes de poing, de fusils d’assaut, de fusils-mitrailleurs, de pistolets automatiques, de munitions… Un arsenal mis à jour lors de la découverte d’une cache. Six mois d’enquête ont été nécessaires pour identifier et démanteler ce réseau de trafiquants d’armes.
Dix personnes dont deux militaires en fonction, d’anciens soldats ou des collectionneurs ont été interpelés puis mis en examen ce samedi pour acquisition, détention et cession d’armes de guerre.
Le réseau a opéré durant des années, revendant régulièrement ce matériel à des collectionneurs, à des trafiquants de drogue ou à des membres de mouvements d’ultra-droite.
D’où viennent ces armes ? À quoi ont-elles servi, à quoi auraient-elles pu servir ? Ce sont les questions auxquelles l’enquête doit désormais apporter des réponses.
Des analyses de l’arsenal saisi sont en cours et les forces de l’ordre veulent également déterminer si une action violente était en préparation.
Source: rfi.fr
25 Janvier 2021