Le Fonds de financement de la relance économique (FRE) COVID-19 sera alimenté par des ressources provenant du Budget de l’Etat, de financements des partenaires et de contributions diverses.

Relance de l’économie burkinabè : 100 milliards de FCFA pour soutenir les entreprises fortement impactées par la Covid-19

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé le 16 juillet 2020 à la Primature, la cérémonie de signature d’un Accord-cadre entre l’Etat et l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Burkina Faso. Cette convention entre dans le cadre de la mise en place du Fonds de financement pour soutenir l’économie burkinabè, frappée par la pandémie de la Covid-19.

Parmi les mesures annoncées par le Chef de l’Etat en avril dernier, pour soutenir la résilience de l’économie et favoriser sa relance, figure la création du Fonds de financement de la relance économique au Burkina Faso, d’un montant de 100 milliards de FCFA.
Afin de traduire cet engagement du Président du Faso en actes, « le Gouvernement s’est mis à la tâche avec un ensemble d’acteurs, pour définir dans les meilleurs délais, les contours du Fonds de financement de la relance économique », a indiqué le Premier ministre. Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le Gouvernement a voulu prendre le temps nécessaire, malgré l’urgence, pour disposer d’un cadre structuré de financement et d’appui aux entreprises intervenant dans des secteurs fortement affectés par la crise sanitaire.
Le Fonds de financement de la relance économique (FRE) COVID-19 sera alimenté par des ressources provenant du Budget de l’Etat, de financements des partenaires et de contributions diverses.
Le Chef du Gouvernement a rassuré que les ressources seront gérées de façon très transparente. C’est du reste ce qui justifie, selon lui, que les fonds soient confiés aux banques qui vont en assurer la gestion, sous la supervision d’un comité.
Les interventions du FRE COVID-19 se feront essentiellement à partir de trois guichets, à savoir les Grandes entreprises (GE) ; les Petites et Moyennes Entreprises/Industries (PME/PMI) et les Très petites entreprises (TPE). Pour les TPE, leur domaine d’intervention est couvert par les Fonds nationaux (FASI, FAPE, FAARF) et les institutions de microfinance. Concernant les deux premières, c’est l’Accord-cadre qui fixe les principaux termes et conditions d’un partenariat gagnant-gagnant entre les parties et permet d’assurer une certaine pérennité au dispositif de financement.
Le président de l’Association professionnelle des Banques et Etablissements financiers du Burkina, Martial GOEH-AKUE, a témoigné sa reconnaissance au ministre de l’Economie et à son équipe, pour la mise en œuvre de ce plan de relance de l’économie du pays. « Nos travaux sur plusieurs jours ont permis d’aboutir à ce projet novateur qui est l’un des plus élaborés de la zone UEMOA », a-t-il précisé.
Pour lui, ce mécanisme de financement d’un montant de 100 milliards de F CFA, sous forme de crédits de trésorerie ou d’investissements dédiés aux trois guichets, avec un accent particulier sur les PME, vient à point nommé pour booster la riposte économique.
Le ministre de l’Economie et des finances, Lassané Kaboré, a précisé que les prêts aux entreprises seront au taux de 4% à travers un mécanisme de bonification supporté par l’Etat à hauteur de cinq milliards. Il a, par ailleurs, annoncé d’autres conventions avec les acteurs du secteur des microfinances et ceux des fonds nationaux de financement.

DCRP/Primature

22 Juillet 2020

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