Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a mis à profit son séjour dans les Cascades pour visiter des unités industrielles majeures de cette région. Il s’agit de la SN SOSUCO et la Minoterie du Faso. On retiendra de cette visite que ces deux sociétés rencontrent d’énormes difficultés de fonctionnement. Le Gouvernement, a dit le Premier ministre, est conscient de ces difficultés et travaille à les aplanir, afin de redonner toute la vitalité à ces fleurons de l’industrie burkinabè.
Nul n’ignore l’importance du rôle et de la place de la SN SOSUCO et de la Minoterie du Faso dans le développement socioéconomique de la région des Cascades en particulier et de l’Ouest du Burkina en général. Leurs contributions, aussi bien dans la création d’emplois que de richesses, sont inestimables et méritent d’être maintenues, et même renforcées.
Cependant, depuis des années, ces deux unités industrielles rencontrent d’énormes difficultés, liées notamment à la fraude massive de produits de grande consommation comme le sucre, la farine de maïs et de blé. Les conséquences de cela, c’est la mévente.
C’est dans le but donc de s’imprégner effectivement de ces difficultés, que le Chef du Gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré, a visité la SN SOSUCO et la Minoterie du Faso, en marge de sa sortie dans la région des Cascades. Après des échanges avec les premiers responsables de ces deux unités industrielles, le chef du Gouvernement a reconnu que des efforts sont déployés par ces derniers pour maintenir en vie ces industries. Il les a néanmoins invités à envisager des investissements en vue d’être performants.
L’Etat pour sa part, joue déjà sa partition, avec une mesure de suspension d’importation momentanée du sucre, ce qui a permis à la SN SOSUCO de pouvoir écouler ses milliers de tonnes de sucre stockées. Il a réaffirmé que le Gouvernement sera toujours aux côtés de la SN SOSUCO qui a toujours fait la fierté de toute la zone Ouest du Burkina Faso.
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré l’avait promis au moment où il présentait son projet de société aux Burkinabè: la réouverture des Grands Moulins du Burkina. En effet, en 2016, cela a été effectif grâce à l’appui de l’Etat, sous la nouvelle appellation de Minoterie du Faso. Mais depuis lors, l’unité industrielle ne parvient pas à atteindre sa vitesse de croisière, pour plusieurs raisons, dont l’insuffisance des investissements qui freinent ses ambitions.
A l’issue de la visite des installations, le Premier ministre a rassuré les responsables de ladite société que l’Etat apportera tout le soutien nécessaire pour renforcer son activité, notamment la production de farine de maïs, comme l’a soutenu d’ailleurs la dernière Assemblée générale des sociétés d’Etat.
DCRP/Primature
08 Juillet 2020