Le vendredi 21 février 2020 les pays du Groupe d’action financière (Gafi) ont décidé de rétablir l’ensemble des sanctions visant Téhéran, qui selon cette organisation internationale n’a pas pris les mesures qui lui étaient demandées contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Composé d’une trentaine de pays et organisations régionales, le Gafi a pour but d’assainir le système financier international en incitant les pays à traquer les flux d’argent destinés aux organisations criminelles.
En 2016, Téhéran avait manifesté son intention de rejoindre l’organisation. Le Gafi avait alors suspendu les sanctions visant la République islamique en attendant qu’elle se mette en conformité avec les normes internationales. A l’époque l’accord sur le nucléaire iranien venait d’être conclu et le pays semblait sur le point de sortir de son isolement.
Mais ce vendredi 21 février 2020, le Gafi a annoncé que Téhéran n’a pas pris les mesures attendues contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Retour à la case départ pour l’Iran, seul pays avec la Corée du Nord à figurer sur la liste noire du Gafi.
Cette décision risque d’aggraver encore la situation économique de la République Islamique, déjà asphyxiée par les sanctions américaines.
Source: rfi.fr
04 mars 2020