Commentaire
L’année 2020 verra pour la première fois, le vote de la diaspora togolaise et burkinabè. Les parlements des deux pays voisins, ont acté le principe de ces votes par une législation.
En 2020, les Togolais de la diaspora pourront voter pour la première fois pour élire leur président et, plus tard leurs députés. Pour ce faire, ils devront s’inscrire munis de leur passeport, d’une carte consulaire datant d’au moins six mois dans 21 ambassades du Togo pour l’instant, précise la nouvelle loi.
L’UFC et Unir ont voté la loi et Aklesso Atcholi, le président du groupe Union pour la République au pouvoir (Unir), se réjouit du vote : « Il était important de procéder à un léger aménagement du code électoral pour consacrer définitivement et de façon pratique cette nouvelle avancée de notre démocratie. La classe politique la réclamait durant des mois. Aujourd’hui, ce vote le confirme. »
Revendication de l’opposition
Le Nouvel engagement togolais (NET) de Gerry Komandéga Taama et son allié du Parti démocratique panafricain, dont les deux chefs se sont déclarés candidats à la présidentielles de 2020, ont préféré s’abstenir. « Nous pensons qu’il aurait été plus intéressant d’assouplir ne serait-ce que pour cette première opération les conditions de vote de la diaspora, quitte à les adapter plus tard », justifie Gerry Komandéga Taama.
Le vote des Togolais de l’étranger constituait une des principales revendications de l’opposition rassemblée au sein de la coalition des quatorze (C14). Un pas vient d’être franchi.
Au Burkina Faso, après des débats houleux entre l’opposition et la majorité, le principe du vote des Burkinabè de la diaspora a été autorisé pour compter des élections de 2020.
Bérenger Traoré
Laborpresse.net 07 Janvier 2020