Confidentiel
Une épidémie cachée se développe en Europe, mais la sous-notification et le diagnostic tardif continuent de freiner les progrès dans la prévention des infections par les virus des hépatites B et C.
La plupart des personnes porteuses d’une hépatite B ou C chronique ignorent leur infection tant que le virus n’a pas provoqué des lésions hépatiques sévères. Les hépatites B et C sont responsables de quelque 96 % de l’ensemble des décès dus à l’hépatite dans le monde. Elles sont un axe majeur de la stratégie mondiale du secteur de la santé contre l’hépatite virale, qui a été établie par l’Organisation mondiale de la Santé (O.M.S) en 2016 et appelle à éliminer l’hépatite virale des principales menaces pour la santé publique d’ici 2030 (c’est-à-dire une réduction de 90 % du nombre annuel des nouvelles infections et une baisse de 65 % du nombre annuel des décès dus à l’hépatite).
L’Europe est l’une des régions ayant du mal à combattre les épidémies d’hépatite virale, mais l’ampleur exacte du problème demeure incertaine, en partie à cause de la nature asymptomatique de ces infections.
Laborpresse.net 05 Janvier 2020