Brève
Le paludisme continue d’être la cause principale des consultations médicales et de décès dans plusieurs pays africains. Le paludisme dont l’agent causal est l’anophèle , demeure toujours un moustique ravageur en l’absence d’un vaccin confirmé. Plusieurs pays effectuent des recherches et des essais pour le vaccin antipaludique des années durant, sans des progrès rapides de résultant probant. Le Burkina Faso par exemple, dispose de deux centres (Nanoro et Kombissiri), où des avancées sont signalées dans la mise au point d’un vaccin. A défaut du vaccin, les mesures de protection contre les piqûres de moustiques, résident dans l’usage de moustiquaires et de produits répulsifs contre cet insecte. Au mois de juin 2019, une campagne de distribution gratuite de Moustiquaires Imprégnées d’insecticides à Longue Durée d’Action(M.I.L.D.A) se déroulera de nouveau par le ministère de la santé.
Le paludisme en chiffres : la charge palustre au niveau mondial et régional
En 2017, on estime à 219 millions le nombre de cas de paludisme dans 87 pays. Aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la réduction des cas de paludisme au cours de la période 2015-2017.
Le nombre estimé de décès dus au paludisme en 2017 était de 435 000, un chiffre similaire à celui de l’année précédente.
La Région africaine de l’OMS continue de représenter environ 90 % des cas et des décès dus au paludisme dans le monde. Dans les 10 pays africains les plus durement touchés par le paludisme, Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo et République-Unie de Tanzanie on estime à 3,5 millions le nombre de cas supplémentaires de paludisme en 2017 par rapport à l’année précédente
N.Inès Laurencia Ouédraogo
Laborpresse.net 30 Mai 2019