Brève
Les groupes terroristes qui sévissent sporadiquement au Burkina Faso,surtout dans les régions du nord et du Sahel par des fusillades,des mines explosives,ont entamé à compter de fin janvier 2019,un nouveau mode opératoire.
Il s’agit de l’incendie d’établissements scolaires et autres édifices publics .Les terroristes veulent empêcher ainsi ,la scolarisation d’enfants dans la partie nord du pays ,où selon l’UNICEF,plus de cent mille élèves ont déserté des écoles par crainte d’attaques terroristes.Il conviendrait que le gouvernement trouve les moyens de poursuivre la scolarisation de ces élèves par regroupements sur des sites sous haute sécurité.Le système éducatif constitue un symbole fort de l’avenir d’une nation.En s’y attaquant,les terroristes visent entre autres ,la révolte des enseignants,des élèves et de leurs parents contre le gouvernement, avec une possibilité de récupération de certains élèves radicalisés pour des causes terroristes.C’est un combat acharné qui devra se poursuivre par le gouvernement ,pour éviter un retard dans la scolarisation des élèves au nord ,comme ce fut le cas en 2018.L’appui des partenaires au développement du Burkina ,serait très utile en ces moments difficiles d’un terrorisme à connotation politique au Burkina Faso.
Oscar Félix Diakité
Laborpresse.net 11 Février 2019