Dépêche
Des groupes terroristes ont choisi la période du nouvel an 2019, pour commettre des massacres dans un village malien et burkinabè. Du côté de la république du Mali, le bilan fait ressortir 37 morts et au Burkina Faso, 46 morts.
Selon un communiqué officiel du gouvernement malien, « des hommes armés, habillés en tenue de chasseurs traditionnels dozos », ont mené l’attaque dans la matinée du 1er Janvier 2019, à Koulogon,un village du cercle de Bankass, au centre du Mali. Les assaillants seraient venus à motos, se sont dirigés d’abord vers la mosquée avant d’ouvrir le feu. Le chef du village chez qui des habitants apeurés tentaient de se réfugier, a été lui-même assassiné. Il recevrait plusieurs jours auparavant des menaces.
Au Burkina Faso,dans le village de Yirgou-Foulbè de la commune de Barsalogho,région du centre nord, le même scénario s’est produit le 1er janvier. Des terroristes à moto, ont fait irruption dans le village à la recherche du chef, qu’ils ont abattu sur son site de tradi-praticien herboriste, en compagnie de ses 3 enfants. Les groupes d’auto-défense Koglwéogo, ont lancé une course poursuite contre les assaillants. Des habitants du village qui suspectaient une communauté d’éleveurs, d’être de connivence avec les assaillants, ont perpétré une vindicte causant la mort de 7 personnes et des blessés. Le premier bilan confirmé par les forces de sécurité sur place et rapporté par le ministre burkinabè de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, se chiffre à 14 morts. Le 4 janvier 2019,un autre bilan dressé par le ministre de la communication,Rémi Dandjinou situe une hausse des victimes au nombre 46.Le gouvernement exhorte les populations au calme et à éviter des stigmatisations et règlements de comptes inter communautaires.
Laborpresse.net 04 Janvier 2019