Commentaire
Les désagréments causés 3 années durant, aux usagers de la route par les travaux de construction de l’échangeur du nord à Ouagadougou, relèvent désormais du passé. En effet, l’échéance triennale (2015-2018) pour l’édification de cette infrastructure routière, est arrivée à terme. L’inauguration de ce 4è échangeur de Ouagadougou est prévue pour le 15 novembre 2018, dans la matinée par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré .Sa réalisation a coûté 70 milliards de FCFA.
Fini donc un calvaire de contournements et de poussières sur le tronçon de l’échangeur du nord (quartier Tampouy). Cependant, les populations doivent prendre leur mal en patience, dans l’attente de l’échangeur route de l’hôpital Yalgado Ouédraogo qui portera à 5, le nombre d’échangeurs dans la capitale burkinabè Ouagadougou. Les habitants de Ouagadougou émettent généralement des avis et critiques défavorables à de nombreux projets novateurs, en arguant que la priorité doit aller à la santé et à l’alimentation. Le tout premier échangeur de Ouagadougou, celui du sud vers le quartier Ouaga 2000, a été fortement critiqué. Cependant, lorsque les populations ont constaté la fluidité que cet échangeur a apportée en ce lieu, jadis spectacle d’accidents récurrents, elles ont fait silence radio et souhaitent maintenant, qu’il y ait davantage d’échangeurs.
Des habitants de Bobo-Dioulasso qui, visiblement, n’ont pas tiré leçon de cette jérémiade stérile contre les échangeurs de Ouagadougou, prétendent que Bobo n’a pas besoin d’échangeur. Comme disait en langue dioula, le président malien Ibrahim Boubacar Kéita, à des Maliens agités lors de la campagne présidentielle 2018, de faire pardon (A yé sabari), on pourrait dire la même chose aux Bobolais ,A yé sabari ,concernant le projet d’échangeur dans la ville. Il faut progresser et le progrès induit des changements de mentalités et de comportements. Bobo KAW, A YE SABARI.
Jean KY
Laborpresse.net 12 novembre 2018
Une des façades de l’échangeur du nord.