Le comité de suivi de la Cédéao s’est réuni, le dimanche 23 septembre 2018, avec les protagonistes de la crise togolaise. Plusieurs points d’achoppement ont été levés et les deux protagonistes ont estimé qu’il y a eu des avancées.
Une demi-journée de travail à huis clos et les tensions sont redescendues de part et d’autre. Au finish, le processus électoral va se poursuivre, comme l’explique Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique et point focal du gouvernement au dialogue : « Vous avez suivi le communiqué et la satisfaction de toutes les parties par rapport aux mesures prises par le gouvernement. Le processus électoral va se poursuivre également dans un élan d’inclusion et de participation plus grande de toutes les parties prenantes ».
L’opposition a désormais la possibilité de choisir ses huit représentants à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Cette fois-ci, elle admet d’y être d’ici le 30 septembre pour poursuivre le processus électoral. Une position que partage Jean-Pierre Fabre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) : « Sur certains points, il y a eu des avancées. Sur le reste, on attend. On sera à la Céni. Maintenant que là-dessus, il y a une avancée, on participera à la mise en place ».
Quelle date pour les élections ?
Les réformes, constitutionnelle et institutionnelle, se feront avant le 20 décembre et par voie parlementaire. Le calendrier de travail est globalement accepté par toutes les parties prenantes. Il fera l’objet d’examen et d’affinement par la Céni, avec l’appui des experts électoraux recrutés par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Une question subsiste toutefois : les élections législatives auront-elles lieu le 20 décembre comme prévu par la feuille de route ? Le ministre Tibou Kamara, représentant le facilitateur guinéen, estime qu’il ne faut pas faire « du fétichisme » sur le chronogramme. Il faut travailler pour organiser des élections crédibles et équitables.
Source:rfi.fr 01 Octobre 2018