No comment ! La divagation d'animaux en ville comme dans des champs ,source de conflits entre éleveurs et citoyens non éleveurs au Burkina .Scène dans une rue de Ouagadougou , quartier Patte d'Oie. A qui la priorité ?(photo d'archives)

Région de l’Est du Burkina :agriculteurs et éleveurs à couteaux tirés,une situation dangereuse avec les attaques terroristes

Confidentiel

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs ont toujours existé dans l’espace sous-régional ouest-africain ,particulièrement au Burkina,Bénin et Mali.Des mécanismes de délimitation de zones de pâturage ont été tracés afin d’éviter que le bétail des éleveurs dans leur transit, ne dévastent les cultures agricoles des paysans.Cependant,réciproquement,agriculteurs et éleveurs font fi de ces dispositions réglementaires. Ainsi,des agriculteurs s’installent sur les pistes de pâturages pour en faire des champs.Des éleveurs investissent les périmètres agricoles de paysans ,sous prétexte qu’ils ne disposent plus de passage pour leurs animaux, à cause de l’occupation anarchique des terres par des agriculteurs.Il s’agit là ,d’une situation très préoccupante de conflits en période d’hivernage, dans la région de l’Est du Burkina ,vers la ville de Fada N’Gourma, où éleveurs et agriculteurs se défient, armés de part et d’autre de machettes,gourdins et fusils.Compte tenu du redéploiement tactique de groupes terroristes dans cette zone, en provenance de la partie septentrionale du Burkina jouxtant la frontière malienne,la confusion pourrait être grande entre terroristes,éleveurs et paysans, tous armés dans la forêt.Il appartient aux services de sécurité, d’intensifier la sécurisation de cette zone,particulièrement durant l’hivernage.Prendre des mesures de canalisation du bétail des éleveurs sur des routes ,pour éviter la traversée des champs.Pour ce faire,il conviendrait de sensibiliser les représentants des éleveurs sur ces dispositions pratiques.Ensuite,instruire les organisations paysannes ,à libérer définitivement après les récoltes ,les pistes de transit des animaux.Pour garantir l’opérationnalisation de ces mesures,les assortir de sanctions drastiques pour tout contrevenant.

Laborpresse.net                   29 Février 2020

 

 

Share This:

Check Also

Dette intérieure du Burkina Faso : le gouvernement recherche des financements en vue de l’apurement

 Confidentiel La 21è Rencontre nationale Gouvernement/Secteur privé (RGSP) tenue du 22 au 23 novembre 2024 …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Image CAPTCHA

*

× Comment puis-je vous aider ?