Commentaire
Depuis le début du mois de mai, les populations burkinabè ,particulièrement celles des villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,sont confrontées à des délestages intempestifs . La Société Nationale Burkinabè d’Electricité (SONABEL),éprouve des difficultés à allier l’offre à la forte demande d’énergie électrique en cette période de canicule.Cette situation devient de plus en plus insoutenable pour tous car ,elle crée des dommages à n’en pas finir. Face à cette difficulté, le ministre de l’énergie explique la cause. Selon lui, elle est due à un déficit de 120MW de courant venant de la Côte d’Ivoire. En effet, l’interconnection électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso connaitrait des perturbations auxquelles des mesures sont entreprises pour une normalisation. C’est bien vrai, avoir des interconnections en matière d’énergie avec d’autres pays est appréciable. Cependant celles-ci ne peuvent en aucune façon régler entièremenr le besoin national de la consommation électrique qui va crescendo annuellement. Surtout que ces pays (Côte d’Ivoire,Ghana)connaisent eux aussi des déficits dans la production d’électricité pour satisfaire leurs besoins internes.La meilleure solution qui permettrait au Burkina Faso de ne plus vivre des délestages, serait donc de maximiser sur la création de centrales solaires ,à travers au moins les 45 provinces du pays. Le Burkina possède une ressource inépuisable qu’est le soleil. L’on pourrait l’exploiter rationellement ,afin de sortir du cercle vicieux de la production de l’énergie par des centrales thermiques de groupes électrogènes .C’est pourquoi le gouvernement ne devrait pas lésiner sur les moyens dans l’investissement en matière de centrales solaires.La cherté de l’énergie électrique ,handicape l’essor de nombreuses activités économiques au Burkina Faso dont ,une grande partie des recettes ,sont évaporées par les charges électriques.
N Inès Laurencia OUEDRAOGO
Laborpresse. Net 12 mai 2018